Introduction
Lorsque l’on te parle de « récupérer les informations en mémoire », on évoque simplement ta capacité à te souvenir ou à te rappeler des informations qui ont été stockées dans ton esprit, bien qu’elles ne soient pas au premier niveau de ta conscience.
Pour accomplir cette tâche mentale, il faut que tu te concentres et que tu réfléchisses pour retrouver les contenus emmagasinés dans ta tête, sans avoir besoin de regarder tes cours ou tes supports de cours.
L’importance de la récupération
Lorsque tu apprends et stockes de nouvelles informations, ton cerveau crée des connexions neuronales. C’est comme si tu construisais de petits chemins dans ton cerveau.
Et plus tu utilises ces chemins, plus ils deviennent solides et faciles à emprunter. Ils deviennent peu à peu des routes que tu pourras emprunter plus naturellement par la suite.
En t’entraînant à récupérer ces informations en mémoire, tu stimules et renforces les connexions. Cela améliore ta capacité à retenir et à comprendre ce que tu étudies.
Alors, comment devenir un(e) expert(e) de la récupération en mémoire ? Tu trouveras quelques pistes dans les slides suivantes.
Multiplie les tests et les exercices variés
Au lieu de simplement lire tes cours de façon passive, entraîne-toi régulièrement en te réappropriant les sujets que tu étudies.
Tu peux t’auto-questionner, reformuler les concepts-clés, utiliser des flashcards ou résoudre activement des problèmes.
Ces pratiques favorisent une meilleure compréhension et une mémorisation plus efficace des connaissances.
Interroge-toi fréquemment
N’aie pas peur de te poser des questions sur ce que tu viens d’apprendre. Demande-toi régulièrement « que vient-on de dire ? », et essaie de répondre de manière détaillée.
Le fait de te questionner activement renforcera ta capacité à récupérer les informations lorsque tu en auras besoin.
Accorde-toi le temps nécessaire
Lorsque tu essaies de récupérer une information en mémoire, laisse-toi le temps nécessaire pour réfléchir. Évite les distractions et concentre-toi pleinement sur ta tâche pour maximiser l’efficacité de cette opération.
Utilise des indices
Si tu te retrouves bloqué(e) lors de la récupération d’une information, n’hésite pas à utiliser des indices qui t’aideront à te remémorer ce que tu cherches. Reformule la question ou cherche des indices contextuels qui te mettront sur la piste de l’information attendue.
Exemple : lors d’un cours d’histoire, si tu oublies la date précise d’un événement important, essaie de te souvenir des circonstances qui l’entouraient (comme d’autres événements qui ont eu lieu à la même époque), cela peut te guider vers la date manquante.
Conclusion
En pratiquant régulièrement ces techniques, tu activeras les régions cérébrales responsables de la récupération en mémoire, ce qui améliorera significativement ton apprentissage et tes performances académiques.
Source principale : Max, S’entraîner à récupérer en mémoire, Apprendre efficacement grâce aux neurosciences, e-book, p. 6, http://mindterview.com
Introduction
Observe attentivement ce schéma : il te présente de manière simplifiée le parcours d’une information jusqu’à ta mémoire à long terme, responsable de sa mémorisation durable.
Source : DANDINE, B., Merci le Mind Mapping !, https://mercilescartesmentales.com/mon-schema-du-fonctionnement-de-la-memoire.
La mémoire de travail
La mémoire de travail, contrairement à la mémoire à long terme qui conserve les souvenirs dans le temps, se focalise sur le traitement instantané de l’information.
C’est ce type de mémoire qui te permet de manipuler et de travailler sur des tâches pendant leur exécution, par exemple, lorsque tu fais des calculs mentaux ou que tu suis les instructions pour assembler un meuble en utilisant les informations présentes dans le manuel.
Cette mémoire comprend non seulement la mémoire à court terme, mais aussi d’autres processus cognitifs tels que l’attention et la manipulation d’informations.
Mémoire de travail surchargée
Ta mémoire de travail fonctionne comme une bouteille : elle peut gérer efficacement quelques objets, mais sature si trop d’éléments tentent d’y entrer simultanément.
Cela se produit lorsque tu essaies de retenir beaucoup d’informations en même temps : ta mémoire de travail est surchargée, c’est comme si une multitude d’objets cherchaient à forcer le passage pour entrer dans la bouteille en même temps.
Exemple
Imagine que tu essaies de te souvenir des prénoms de toutes les nouvelles personnes que tu rencontres lors d’une soirée. Au début, tu y arrives sans peine mais, au fur et à mesure que les invités se présentent, ta mémoire de travail commence à atteindre sa limite et les premiers prénoms que tu as entendus risquent d’être oubliés.
Améliorer les capacités de la mémoire de travail
Pour améliorer les performances de ta mémoire de travail, tu peux :
Transférer les informations
Pour que les informations transitent de la mémoire de travail à la mémoire à long terme, il est essentiel de les traiter activement et de les répéter régulièrement.
En révisant et en répétant les nouvelles informations, tu les ancres dans ta mémoire à long terme, améliorant ainsi leur rétention pour une récupération ultérieure.
Introduction
La mémoire humaine est un outil essentiel pour enregistrer, conserver et se souvenir des informations importantes.
Comprendre son fonctionnement te permettra d’améliorer tes capacités d’apprentissage et de mémorisation.
Voyons ensemble les bases du fonctionnement de la mémoire.
Les types de mémoire
Ta mémoire se compose de plusieurs types :
D’autres types de mémoire existent mais, pour tes apprentissages scolaires, ces trois-là sont les plus importantes à connaître.
Les étapes de la mémorisation
Pour bien mémoriser, il faut suivre plusieurs étapes :
Le rôle des neurones
Dans le processus de mémorisation, les neurones sont très importants. Lorsqu’une information parvient à un neurone, celui-ci fabrique des protéines qui créent un réseau spécial de neurones liés au souvenir. Ce réseau aide à te rappeler plus tard de l’information en question.
Chaque souvenir a son propre groupe de neurones connectés. L’utilisation fréquente de ces connexions rend les souvenirs plus forts et durables, tandis que leur négligence peut les affaiblir, voire les faire disparaître progressivement.
Ainsi, ton cerveau fait le tri entre les informations selon leur degré d’importance.
L’hippocampe
L’hippocampe est une structure du cerveau en forme de croissant située à l’intérieur du lobe temporal du cortex cérébral.
Son nom provient des mots grecs hippo, signifiant cheval, et kampo, signifiant monstre marin, car il ressemble à un cheval de mer.
L’hippocampe exerce une fonction fondamentale dans le domaine de la mémoire. Il facilite le traitement et la récupération de deux types de mémoire spécifiques : la mémoire épisodique et la mémoire spatiale.
L’hippocampe (suite)
La mémoire épisodique concerne les faits et les événements vécus. C’est grâce à cette mémoire que nous nous rappelons des moments et des détails de notre vie.
La mémoire spatiale, quant à elle, concerne les trajets, les emplacements et les itinéraires. Par exemple, lorsque quelqu’un mémorise un chemin à travers une ville, il mobilise sa mémoire spatiale.
L’hippocampe joue également un rôle crucial en favorisant la transformation des souvenirs à court terme en souvenirs à long terme, agissant comme un lien entre les deux, et contribuant ainsi à développer notre capacité à conserver des informations essentielles sur le long terme.
Conclusion
En tant qu’étudiant(e), comprendre le fonctionnement de la mémoire est essentiel :
Ce sujet est vaste et complexe, et je n’ai pas pu aborder tous ses aspects. Si cela t’intéresse, n’hésite pas à l’approfondir par toi-même !
Les principales informations sont issues du site de Sébastien Martinez, champion de France de mémoire, formateur en mémorisation, auteur et conférencier, https://www.sebastien-martinez.com/
Introduction
Peut-être as-tu l’habitude de travailler ou d’étudier en musique. Avant d’aller plus loin, prends un moment pour réfléchir au type de musique que tu écoutes habituellement : quel genre ? avec paroles ? pour quelles tâches plus particulièrement ? et à quel volume ?
Dans ce post, découvre les avantages que la musique peut apporter lors de tes sessions d’étude, ainsi que quelques points de vigilance à garder à l’esprit.
La musique avec paroles
Les mots que tu lis dans ton cours sont traités par la même partie de ta mémoire que ceux que tu entends dans une musique (mémoire lexicale). Cela signifie que ta mémoire doit diviser son attention, ce qui diminue ton efficacité.
Cette diminution est encore plus prononcée lorsque tu comprends les paroles, car il y a une concurrence pour le traitement du sens. Cela peut entraîner une réduction de l’efficacité de la mémorisation pouvant atteindre 40 %*.
La musique trop rapide ou trop intense
Une musique trop intense risque de se révéler trop stimulante et d’entraîner des distractions. Des rythmes trop rapides pourraient te donner l’impression de devoir accélérer ton travail, avec la conséquence de te rendre nerveux.
De plus, une musique trop intense peut provoquer une montée d’émotions fortes, ce qui est contre-productif lors de révisions ou de tâches qui nécessitent une concentration soutenue.
Les avantages de la musique
Conclusion
Pour tirer le meilleur parti de la musique tout en étudiant, il est important de choisir celle qui te convient le mieux et de l’écouter à un volume raisonnable.
Il est essentiel de noter que les bruits simples, comme ceux de la circulation ou de l’aspirateur, ne nuisent pas à la mémorisation. De même, la musique pure, classique ou jazz, est généralement bien tolérée lors des sessions d’étude.
En fin de compte, le choix dépend de ta capacité à te concentrer et à éviter les distractions. Si tu trouves que la musique t’aide à te concentrer, alors c’est une bonne idée de l’intégrer à tes révisions. Dans le cas contraire, mieux vaut la couper.
*LIEURY, A., Une mémoire d’éléphant ?, Éditions Dunod, 2006.
**Voici un exemple issu d’une recherche scientifique menée par les chercheurs F. Dosseville et al. : https://eric.ed.gov/?id=EJ958394.
Le pouvoir des émotions
Sais-tu que les émotions jouent un rôle crucial dans tes apprentissages ? C’est grâce à une petite structure de ton cerveau appelée l’amygdale que tout se passe. (Ne t’inquiète pas, cela n’a rien à voir avec les amygdales de ta bouche !)
L’amygdale fonctionne de concert avec une autre partie de ton cerveau, l’hippocampe, qui est le siège de la mémoire. Lorsque tu ressens des émotions, l’amygdale stimule intensément l’hippocampe, permettant ainsi un enregistrement plus profond des informations. C’est une véritable collaboration !
Émouvant, n’est-ce pas ? Bon, peut-être un peu moins si tu as vécu des émotions négatives fortes, car l’amygdale joue un grand rôle dans l’encodage des informations liées à la peur, à la crainte et à l’anxiété, qui peuvent, elles, te freiner.
Dans ce carrousel, je vais cependant t’expliquer comment renforcer tes apprentissages grâce à une autre émotion forte qui passe par cette même amygdale : le plaisir.
Une relation d’amour
L’amygdale et l’hippocampe sont comme deux amis proches, toujours collés l’un à l’autre.
Plus tu ressens intensément une émotion, plus l’amygdale s’active et stimule l’hippocampe pour mieux ancrer le souvenir.
En revanche, les informations neutres, sans charge émotionnelle, demandent davantage d’efforts de ta part pour être retenues. C’est pour cette raison que tu retiens plus facilement les informations qui suscitent de l’intérêt et des émotions en toi.
Bref, l’amygdale essaie de séduire l’hippocampe. Si elle réussit à faire naître des émotions intenses, c’est la fusion parfaite : l’émotion et les informations qui y sont associées basculent dans la mémoire à long terme.
Le cerveau
Astuces
Maintenant que tu sais combien les émotions positives peuvent être bénéfiques à la mémorisation des connaissances (en veillant à ce qu’elles ne perturbent pas ta concentration et ta capacité d’apprentissage), voici quelques astuces pratiques :
Introduction
Tu sais probablement que le téléphone est souvent considéré comme la principale source de dispersion.
Il offre un accès facile à de nombreuses distractions telles que les réseaux sociaux, les jeux, les applications, les appels entrants, les notifications, etc. Pour apprendre efficacement, il est important d’éviter ces paramètres qui détournent si facilement ton attention.
Dans cette présentation, je vais t’expliquer comment la simple présence du téléphone à côté de toi lorsque tu travailles peut nuire à tes performances.
Étude
En 2017, une recherche menée par Adrian F. Ward et son équipe a démontré que la simple présence du téléphone, même s’il est dans ton sac ou sur ton bureau, peut nuire à tes performances.
Les scientifiques ont découvert que le simple fait de vouloir vérifier rapidement ton téléphone portable peut réduire une partie de tes capacités cognitives. Cela pourrait être dû au fait qu’une partie de ton cerveau est occupée par le désir de regarder tes messages, qui peut parfois être difficile à contrôler.
La lutte entre connexions neuronales
Imagine que ton cerveau fonctionne comme un terrain de jeu, avec différentes équipes de connexions neuronales.
Les connexions liées au plaisir ont tendance à prendre le dessus sur celles qui t’aident à te concentrer et à travailler efficacement.
En d’autres termes, ton cerveau peut privilégier les choses amusantes aux tâches importantes (comme étudier).
Le circuit de la récompense
Lorsque tu fais quelque chose de plaisant sur ton téléphone, ton cerveau libère de la dopamine, une substance qui te fait te sentir bien.
Par conséquent, ton cerveau cherche à se procurer encore plus de plaisir ! C’est pourquoi tu peux avoir du mal à te reconcentrer sur ton travail, car les tâches scolaires ne génèrent pas immédiatement le même niveau de satisfaction que les activités divertissantes.
Ainsi, certains neurones t’incitent à consulter ton téléphone, même si tu n’en as pas vraiment besoin.
Pistes
Pistes (suite)
Sources principales :
- Adrian F. Ward, Kristen Duke, Ayelet Gneezy, and Maarten W. Bos, Brain Drain: The Mere Presence of One’s Own Smartphone Reduces Available Cognitive Capacity, Journal of the Association for Consumer Research 2, no. 2 (April 2017): 140–154.
- LACHAUX, J.-P., La magie de la concentration, E. Odile Jacob, 2020.
Introduction
Comme beaucoup d’entre nous, tu as peut-être déjà réalisé un questionnaire pour découvrir ton style d’apprentissage préféré. Tu sais, ce fameux test qui tente de déterminer si tu es plutôt visuel(le), auditif(ve) ou kinesthésique ?
En réalité, il est courant de dire que nous avons tous une manière préférentielle d’apprendre : par la vue, l’ouïe ou les sensations.
Selon les résultats du test, il serait donc judicieux que tu adaptes tes stratégies en fonction de celle que tu préfères. Par exemple, si tu es plutôt visuel(le), privilégie des méthodes basées sur les images, schémas ou couleurs.
Cependant, dans ce carrousel, je vais t’expliquer qu’il ne faut pas te limiter à cette croyance.
Test
Allez, jouons un peu : donne vie dans ta tête à ce que tu vois ci-dessous.
N’est-ce pas trop mignon ? Peut-être entends-tu son ronronnement et t’imagines-tu le caresser ? Cette image évoque obligatoirement des sensations, avoue !
Dans cette expérience, la photo est visuelle, le ronronnement auditif et la caresse kinesthésique.
Ah, donc tu ne fais pas appel à un seul style d’apprentissage ? Intéressant !
Recherche scientifique
Tu seras peut-être surpris(e) d’apprendre que la recherche scientifique n’a jamais confirmé que nous avons une mémoire spécifique dominante, tout simplement parce que nous faisons sans cesse appel aux trois à la fois.
En effet, les aires visuelles, auditives et kinesthésiques sont étroitement liées et interagissent constamment.
Cela signifie que notre cerveau est en mesure de développer des connexions neuronales plus solides en utilisant ces différentes modalités sensorielles conjointement.
Le biais de confirmation
Pourtant, il est possible que tu sois encore convaincu(e) d’être visuel(le), auditif(ve) ou kinesthésique, et je comprends pourquoi. Cela s’explique par un biais cognitif appelé « biais de confirmation ».
Imagine quelqu’un qui pense être visuel. Chaque fois qu’il apprend quelque chose à l’aide d’éléments visuels, il prête attention au fait que cela a bien fonctionné pour lui de cette manière, ancrant ainsi en lui cette croyance, au point qu’il peut faire abstraction des éléments auditifs ou kinesthésiques qui l’ont également aidé.
Il est important de connaître ce biais pour apprendre à t’en défaire.
Conclusion
Ne t’inquiète pas, tu sais déjà utiliser tous les processus de mémorisation, et il n’y a pas de réelle mémoire dominante. Il s’agit simplement de préférences, qui peuvent varier en fonction des matières, du contexte, de ton état d’esprit, etc.
En explorant différentes astuces et techniques liées à chaque modalité sensorielle, chaque type de mémoire, tu augmenteras tes chances de mieux retenir les informations.
Alors, n’hésite pas à diversifier tes approches d’apprentissage pour tirer le meilleur parti de toutes tes capacités !
La dopamine
Lorsque tu joues, tes neurones produisent une petite molécule appelée « dopamine » qui a un rôle crucial dans ton système de récompense : ce neurotransmetteur est en effet associé au plaisir, à la motivation et à la satisfaction.
Prenons l’exemple des jeux vidéo. Lorsque tu progresses dans le jeu, que tu accomplis des missions, que tu remportes des victoires ou que tu franchis des niveaux difficiles, ton cerveau libère de la dopamine, ce qui te procure une sensation agréable de réussite et de satisfaction.
Tolérance à la dopamine
Mais attention ! une exposition régulière aux jeux vidéo et aux libérations fréquentes de dopamine risque d’entraîner une accoutumance.
Cela signifie que ton cerveau peut s’habituer à ces niveaux de dopamine élevés et se mettre à demander toujours davantage afin de retrouver et de maintenir le même niveau de plaisir.
Cette situation peut créer une dépendance : tu ressens le besoin de jouer de plus en plus pour éprouver à nouveau cette sensation agréable.
Conséquences
Si tu ne parviens pas à établir un équilibre entre les jeux et les études, ces premiers risquent de prendre le dessus et d’affecter ta concentration, ta motivation et ta productivité dans les tâches scolaires.
Stratégies pour équilibrer jeux et études
Conclusion
En adoptant ces mesures, tu pourras profiter pleinement des jeux tout en maintenant un équilibre sain entre ton plaisir et tes tâches scolaires.
N. B. Les principes évoqués dans ce carrousel s’appliquent de manière plus générale à toute activité plaisante et gratifiante, et ne se limitent pas aux jeux vidéo.
Sources principales :
- PLEUX, D., Développer la concentration de son ado, Odile Jacob, 2019.
- KORII, L’addiction aux jeux vidéo existe-t-elle ?, https://korii.slate.fr/, 2019.
- Professionnels de la santé, Jeu, cerveau et dopamine, https://joueurs.aide-en-ligne.be.
En quoi consiste-t-elle ?
La plasticité cérébrale correspond à la capacité du cerveau à se modifier et à s’adapter en fonction de nos expériences et de ce que nous apprenons. C’est un peu comme une « pâte à modeler » qui se transforme en permanence.
Renforcement des connexions neuronales
Quand tu t’exerces régulièrement dans une matière ou que tu apprends de nouvelles choses, ton cerveau renforce les connexions entre les neurones, appelées synapses, liées à cet apprentissage.
Ces connexions deviennent plus fortes et plus efficaces, ce qui te permet d’accéder plus facilement à tes connaissances et compétences dans ce domaine.
Conséquences d’un manque d’utilisation
Cependant, si tu ignores un sujet ou que tu cesses de pratiquer une compétence, certaines connexions neuronales peuvent s’affaiblir progressivement.
Il peut ainsi devenir plus difficile de te souvenir d’informations spécifiques ou de résoudre des problèmes liés à cette matière ou compétence.
Exemple
Souviens-toi du jour où tu as appris à faire du vélo. Au début, ce n’était pas facile. Tu es tombé(e) plusieurs fois et tu as eu besoin d’aide. Mais avec la pratique, tu es devenu(e) de plus en plus à l’aise jusqu’à ce que cela devienne naturel pour toi.
Eh bien voilà exactement la plasticité cérébrale en action ! Plus tu t’exerces et plus tu apprends, plus ton cerveau (les réseaux de neurones) « se transforme » et « s’adapte » aux nouvelles connaissances.
Avantages de la plasticité cérébrale
Avantages (suite)
La plasticité cérébrale est une super « arme » pour apprendre, grandir et t’adapter aux défis de la vie !